Lors de votre croisière, vous y découvrirez le Val de Loire, … il lui est reproché de faire du tort à l'exploitation de diverses forêts entre Loire et Allier[5] ; Le fermier des domaines de Blois prélève 1/16e de toutes les quantités de bleds vendues dans la ville, aussi bien sur le port que dans les halles, marchés et greniers privés. Une activité aujourd’hui relancée pour passer d’une rive à l’autre. La « Communauté des marchands fréquentants la rivière de Loire et fleuves descendant en ycelle » lève un droit de boëtte en trois points du fleuve : La Charité-sur-Loire, Saumur (boëtte d'Anjou) et Nantes. Ensuite, les bateaux chargent les Pouilly, Sancerre et autres Saint-Pourçain : en 1784, un seul marchand expédie 1 500 pièces de Pouilly (plus de 8 000 hl). Ces bateaux sont très répandus vers Nevers et Orléans, particulièrement avant le Carême ; ils transportent la pêche des étangs solognots, gâtineaux, nivernais et berrichons[4]. Sous Louis XI il est de mode, chez les gens aisés, de posséder une « folie », un clos de 3 ou 4 arpents en Val de Loire en général et en Orléanais en particulier. Détail à rappeler : sauf exceptions, les gens d'alors ne boivent de l'eau pure que quand ils y sont forcés ; leur boisson quotidienne est, en pays de vigne, le vin fortement coupé d'eau (le cidre en pays de pommes, ailleurs c'est la freinette (à base de frêne) ou autres concoctions faites maison)[16],[5]. En aval d'Orléans, le trafic en montant croît à mesure que l'on s'approche de l'embouchure[5]. Les canaux de Briare puis d'Orléans ont ouvert le marché parisien aux vins véhiculés sur la Loire, au XVIIe siècle. De plus, il ne se fait que en montant. Pendant quelques mois, lors de la Fronde, on vit une sorte de faux-saulnage municipal soutenu par la population, qui fit s'étendre fraude et violence sur tout le cours moyen de la Loire entre Orléans et Angers[5]. Il en coûte 8,25 francs pour transporter un tonneau de vin d'Orléans à Paris par le canal d'Orléans et 13,50 francs par la route. Les auriers sont de grandes gabarres de 32 ou 33 m de long pour un tirant d'eau à charge de 1,5 m au plus. Seules des situations de première nécessité autorisent des dérogations à cette loi. Les Marins du Port de Chambord. Par une douce soirée d’été, nous sommes 12 à embarquer sur une minuscule embarcation de bois, amarrée à un saut de puce du Château Royal. Le volume de contrebande de sel sur la ligne de démarcation de la Mayenne est estimé à 750 tonnes par an à la fin de l'Ancien Régime. Cet avantage indéniable est compensé par les sévères contraintes de sécurité mises en place par l’État autour de ce produit. Balades et découvertes de la Loire en bateau traditionnel et Balades et découvertes des plantes sauvages comestibles à Châtillon sur Loire - Briare, Balade bateau Orléans, La Loire en bateau Aujourd'hui, les fûtreaux et les toues cabanées servent encore à la petite pêche. Emmanuel Brouard, « Quel commerce fluvial en Loire angevine au XVIIIe siècle ? Il se boit donc bien plus de vin que de nos jours, ce qu'il faut garder en toile de fond de l'évolution du commerce du vin. Equipement de loisirs. Après avoir travaillé dans la restauration et la menuiserie, il a décidé de changer de vie il y a deux ans et de réaliser son rêve. Pont-du-Château (le port de Clermont-Ferrand[23]), Vichy, Angers, …[5]. Depuis le début des années 1990, un puissant mouvement de regain d'intérêt pour ce patrimoine a conduit de nombreuses associations, aidées par des archéologues nauticiens comme François Beaudouin, à reconstruire aussi fidèlement que possible ces anciens bateaux tel le scute de Savonnières. Moins de 20 ans ont suffi pour faire perdre son avantage à la Loire : en 1838, la tonne de houille est transportée pour 0,46 francs du km par bateau, et pour 0,16 francs du km par train. Les compagnies de bateaux à vapeur qui n'ont pas encore lâché sont rachetées par la compagnie de chemin de fer Paris - Orléans en 1846. Au fur et à mesure que l'état des routes s'améliore à partir du XVIIIe siècle, la dominance des pondéreux dans le volume de trafic s'affirme avec le charbon de bois, la houille, les bois de charpente et de chauffage, les ardoises d'Anjou, et la pierre. Les fonds servent en premier lieu au nettoyage et au balisage printanier (en début de saison de navigation) du lit mineur de la Loire, et à l'entretien de tous les éléments servant à la navigation ; ce qui comprend aussi les hausserées (chemins de halage) et inclut les affluents navigables[1]. Là, ils rencontrent le bois de la forêt d'Orléans en chemin vers Paris aussi[5]. En montant, ce sont le sel et l'ardoise. Destinés au transport des personnes et des marchandises, ils font fortement concurrence à la marine traditionnelle. Il est à fond plat afin de pouvoir naviguer à faible tirant d'eau[9]. La dénomination double est attestée au moins depuis le milieu du xvie siècle. Le vin n'est pas seulement une marchandise : c'est toute une culture au sens ethnique. Dans cette diminution générale du trafic, le XVIIIe siècle note une remarquable recrudescence du transport de sucre non raffiné, moscouades ou cassonades, remontant de Nantes où ils arrivent des « Isles » pour être livrés aux raffineries de Saumur, d'Angers et surtout d'Orléans le premier centre sucrier français (Orléans connaît encore de nos jours des dynasties industrielles fondées sur le raffinement du sucre, comme la famille Tassin depuis le XVe siècle) : 1 300 t/an en moyenne vers 1700, 4 000 t en 1714 avec le retour à la paix, 5 000 t en 1766 et approximativement 10 000 t/an à la fin de l'Ancien Régime. Le transport de 'charbon de terre' sur la Loire concerne surtout la houille du Forez d'une part, du Bourbonnais et d'Auvergne d'autre part – c'est-à-dire des hauts pays de la Loire et de l'Allier. En basse Loire, à côté du charbon, on trouve aussi les farines qui accompagnent les bois, vins et fèves d'Anjou, de la chaux, des eaux-de-vie. La commune porte le nom de Châtillon puis de Châtillon-sur-Loire. Embarquez à bord d’une toue cabanée pour vivre une aventure exceptionnelle. Elles mesuraient de 4 à 6 m, rarement 7 m. Leur largeur était toujours de 1,30 m. Leurs bordées étaient faites de deux planches ajustées côte à côte de la même façon que les douelles d'un tonneau, le joint étant nécessairement au-dessus de la ligne de flottaison. La Loire traverse le département d’est en ouest tandis que la Mayenne a eu une orientation, grossièrement, nord sud, comme la Sarthe. Les sorties s’adressent à tous. L’Oudon arrive par l’ouest, presque parallèle à la Loire. Ce peut être parfois l'occasion d'actualités, comme en avril 2012 où une gabare fut mise à l'eau à La Ménitré[20]. que l'on retrouve en 1637 sous le nom de « bois du Brésil ». On utilise alors plusieurs types de bateaux, comme les gabarres ou les fûtreaux[1], mais aussi des chalands, des sainte-rambertes, des saumuroises[2], etc. Les trains de bois et radeaux, un trafic particulier, partent en majorité de la Motte (près de Langeac) et le Veurdre pour l'Allier, de Lanau pour l'Allagnon, de Gilly et Diou pour la Loire. Les toues en Basse Loire coûtent quelques dizaines de lives tournoi au XVIIIe siècle. Les seuls bateaux autorisés sur le canal, autres que les bateaux contractuels, sont les bascules, les toues et les recettes[4]. Ils ont aussi des facilités pour transporter le bois par attelages de bœufs jusqu'aux ports de flottage, opération pour laquelle ils bénéficient d'une escorte d'archers de la marine. En 1819, 30 000 poinçons de vins d'Auvergne et du Bourbonnais descendent de l'Allier uniquement. A Saint-Dyé-sur-Loire, village aussi connu pour être "le port de Chambord", la Saponaire ou le Kairos seront vos embarquations pour un voyage au rythme des flots.Votre balade en bateau sur la Loire sera une aventure partagée avec des mariniers au grand coeur. Un danger important de la navigation sur la Loire est la desserre, la débâcle des glaces au printemps, un phénomène fréquent du XVIe au XVIIIe siècle conséquemment au petit âge glaciaire. On peut par exemple découvrir à Monjean-sur-Loire un chaland, le Cap-Vert[18]. On voit aussi de nombreux objets élaborés en bois : des grosses (douze douzaines) de sabots, seaux, pelles... Vers 1733, en 18 mois, passent 511 trains de bois, sans compter les 22 720 000 merrains pour la tonnellerie, 47 438 planches en un an de juin 1733 à juin 1734, des cercles de futailles, et... du liège du Midi, confirmant ainsi à la fois le rôle de trait-d'union de la Loire entre le sud en le nord de la France, et l'importance du commerce lié au vin. Il arrivait que l'on forme un « train » à partir de plusieurs bateaux. C'est le plus petit des bateaux de Loire[11],[13],[6]. En 1721-1722, c'est la collection de tableaux du Régent qui remonte de Nantes jusqu'à Briare, venant d'Italie par le canal du midi puis la mer de Bordeaux à Nantes. La Loire est mise sur cale à Lorient le 17 septembre 1827, sous le nom d' Annibal.En 1828 les travaux sont ralentis, puis abandonnés.En 1852, une décision de transformer ce navire en mixte est prise, et le 14 août 1853, les travaux sont visités par le ministre Théodore Ducos.Le 2 décembre 1853 c'est un nouveau lancement et, le 24 mai 1854 l' Annibal devient le Prince Jérôme. Le bois utilisé pour ces bateaux provient d'abord des forêts immédiatement environnantes. Les trains et les radeaux sont enfizelés (liés) avec des rouettes, les liens de tiges ligneuses souples (viornes ou marsaults) utilisés pour assembler les trains de bois ou les radeaux. Mon père faisait partie de l'équipage du Bretagne, le paquebot français coulé par le sous marin allemand U45 durant la deuxième guerre mondiale. Encore faut-il tenir compte de ce que l'hiver cette année-là n'est pas le plus rude du XVIIIe siècle[6]. Contrairement à son fleuve voisin la Loire, le canal latéral à la Loire est calme et offre une parfaite facilité de navigation. Leur longueur maximum est de 10 m. Les hannequins mesurent 18 m et plus, et sont de petits bateaux de charge en usage sur la Mayenne, la Sarthe et le Loir. Sur l’exploitation économique du système ligérien », dans, Abel Poitrineau, « Le voyage sur la Loire », dans, Abel Poitrineau, « Un fleuve au travail. On retrouve également les mêmes objets en bois qu'un siècle auparavant, à savoir les grosses de sabots, seaux et pelles ; s'y ajoutent beaucoup de hottes, fourreaux d'épée, battoirs (à linge), échalas, bourdes, bâtons de marine, jantes de roue, parquet, huches, écopes[5]... Parmi les festivités sur le thème de la Loire, a lieu tous les deux ans en septembre à Orléans un grand rassemblement de ces « vieux gréements » de Loire[13]. La flottage « à bûches perdues » du bois de chauffage, un temps pratiquée au XVIIe siècle, sans grand succès, en plusieurs points de la haute Loire, n'a pas duré[5]. Les droits de douane d'Ingrandes sont perçus au double titre de la cloison d'Angers et du trépas de Loire[1]. Elles sont fréquemment renforcées pour prolonger leur usage, et c'est parfois aussi le cas pour des cabanes ; c'est pourquoi on trouve ces bateaux en grand nombre en Moyenne et Basse Loire où, leurs jointages dûment étayés, ils sont considérés pérennes[4]. Plus petit que la gabare, la toue est un bateau plat qui sert de bac ou de bateau de pêche, d'une longueur de 20 à 30 mètres[16]. Il transporte 110 muids de sel (environ 132 t) en 2 640 sacs de 50 kg, ficelés, plombés et fleuredysés. L’État transporte ses soldats et centralise les impôts (la taille) par le fleuve. Du 16 au 20 novembre, professeurs, Maisons de la Loire et Mission Val de Loire ont sensibilisé 530 éléves à leur patrimoine naturel et culturel qui s'étend sur 300 km. À partir du XVIe siècle, les routes commencent à s'améliorer, et amorcent une tendance qui ne fera que s'accentuer : les pondéreux prennent de plus en plus d'importance dans le trafic fluvial, tandis que les marchandises en quantités relativement réduites, et celles délicates qui demandent une rapidité de transport, transitent de plus en plus par les voies de terre. Ces bateliers ont le droit de se fournir en rouettes dans toutes les forêts le long du cours de la Loire, moyennant leur prix courant. La marine de Loire concerne la navigation sur la Loire, fleuve français long de 1 013 km prenant sa source au mont Gerbier de Jonc à Sainte-Eulalie dans le département de l'Ardèche et se jetant dans l'océan Atlantique à hauteur des communes de Saint-Nazaire et Saint-Brévin-les-Pins dans le département de la Loire-Atlantique. Échappée insolite sur la Loire. Entre 1762 et 1766, ils emmènent ainsi 48 000 pièces, soit 250 000 hl, de bons vins de la région. Ce n'est qu'après Roanne que la Loire devient plus aisée à naviguer[1],[3]. Elle ne devient pas pour autant garantie. En 1746 ce droit devient de 40 livres par sainte-ramberte de 16 toises de long[5]. L'utilisation de voiles est strictement interdite de peur d'accidents et donc d'embouteillage du trafic dus à de fausses manœuvres. Leur trafic a duré de 1704 à 1860, date à laquelle le chemin de fer devient prépondérant et les remplace. Enfin, chaque marinier porte à la ceinture le hachou ou digoin, un outil à manche court, mi-hachette mi-marteau, fabriqué dans la région de Digoin. Avec millière raboton, on part à tout moment sur la Loire. Les grands crus, eux, sont produits principalement à partir d'Orléans vers l'aval (nonobstant les vins de Beaune, Pouilly, Sancerre et autres précités qui eux doivent payer encore plus de transport pour le même résultat) et s'en vont presque exclusivement à l'exportation, par Nantes : leur prix de vente leur permet seuls de supporter le coût prohibitif des droits de douane à Ingrandes. Le bois expédié est souvent grossièrement équarri pour prendre moins de place et gagner de la valeur ajoutée. Plus de 200 bateaux traditionnels de la marine fluviale vont naviguer sur le fleuve royal pendant le Festival de Loire. Des flûtes de Bourgogne sont mentionnées, sans plus de renseignements[5]. Pourtant, le transport du sel a été quelque peu normalisé au XVIIIe siècle pour tenter de faciliter l'opération. Les bateaux de Loire sont légers et effilés pour remonter le courant[3]. Entre 1815 et 1820, une moyenne annuelle de 2 076 bateaux ont utilisé le canal de Briare[24]. Les tissus, indiennes, soieries, étamines, draperie, toilerie, futaines, se raréfient également. Illustration Nom du bateau Commentaires Caledonia: Construit par D. and W. Henderson and Co Ltd, Glasgow, Écosse en 1904 pour la compagnie Anchor Line, pavillon britannique, et nommé Caledonia pour la liaison Glasgow-New York.Il fut utilisé comme transport des troupes britanniques entre 1914-1916. Mornay envoie des cargaisons de merrain, charbon de bois et bois de marine. Le contrôle en amont de la Loire est assuré par des brigades d'archers des gabelles équipées de pataches et de brigandins. L'occasion de vous présenter ces embarcations traditionnelles. Celle de Saint-Rambert (qui à cette époque n'inclut pas celle de Saint-Just), d'environ 2 000 âmes à la fin du XVIIe siècle et 2 350 âmes 100 ans plus tard, ne comprend aucun charpentier de bateaux au tout début du XVIIIe siècle ; en 1775, on en compte 27 % parmi les pères de famille, et 200 ouvriers de bateaux en 1790. Ingrandes devient ainsi la limite entre les vins de qualité à l'est en amont, et la pinasse[non neutre] des pays nantais à l'ouest en aval[1]. Pendant dix ans, de septembre 2002 à juin 2012, France 3 Centre a contribué à faire découvrir la Loire grâce à son émission Chroniques de Loire diffusée tous les vendredis midi et à 19h00. Les grands ports du bois sont Puy-Guillaume pour la montagne de Noirétable ou celle d'Arconsat. Dès le XVe siècle, il existe en Anjou une corporation maritime importante à laquelle appartiennent les marchands d'Angers, la « Communauté des Marchands fréquentant la rivière de Loire et autres fleuves descendant en icelle ». Le transport de bleds est contraignant : Les bateaux ainsi chargés doivent obtenir des autorisations de l'administration. Les quinze autres enregistrements qui nous sont parvenus indiquent qu'entre 1738 et 1787 ces convois transportent habituellement de 6 t à 96 t de sel. Il faut deux haleurs, un de chaque côté du canal, et, lorsque le bateau est vide, ce sont souvent des enfants jusqu'en 1845. À l'entrée du canal de Briare, les trains et radeaux doivent être défizelés pour être reconstruits de dimensions moindres, capables de passer en une éclusée par les portes et autres sas du canal[5]. Cette page liste des types de bateaux avec un classement par ordre alphabétique. On fabrique aussi des toues et autres sapines en Moyenne et Basse Loire, de meilleure construction que celles des hauts pays qui sont elles tout en sapin et en principe vouées à la destruction après un rude voyage[1],[10]. Ce transport permet aux mariniers de ne pas remonter le fleuve à vide et donc à perte. Il suffit de téléphoner. La compagnie, qui couvrait tout le cours navigable de l'Allier et de la Loire, dit avoir transporté 43239 personnes de 1843 à 1845. Le débit irrégulier du fleuve limitait fortement la circulation, en particulier la remontée de celui-ci, qui pouvait être cependant aidée par le halage des bateaux. De la préhistoire jusqu'au milieu du XIXe siècle, la Loire est un important axe de navigation et de transport de marchandises et de personnes[1]. Par règlement du 18 mai 1752, le tribunal ordonne que désormais il sera payé : Clairement cette légifération n'a aucunement l'intention de régler les problèmes des mariniers quant à la rapidité de la circulation sur le canal, mais d'augmenter les dividendes des actionnaires du canal. Toute la marine de Loire actuelle avec Voiles de Loire. En octobre 1939, le lendemain de la déclaration de guerre,ce bateau avait sauvé mon père, officier navigateur de la Compagnie Générale Transatlantique en le repêchant en mère d'Irlande. Le métal fait l'objet d'un commerce très important, et le développement de la métallurgie sur Saint-Étienne, dans le Forez, le Berry et le Nivernais, est entièrement dû à l'utilisation accrue de la Loire comme moyen de transport. Émeutes et pillages des bateaux chargés de bled sont fréquents, et sont marqués d'hostilité, avant (bien avant), pendant, et après la Révolution. Citrons, raisins secs, oranges, dattes, amandes, grenades, huile d'olive, anchois en baril, remontent du sud par le Rhône jusqu'aux ports d'entrepôt de Roanne ou de Maringues. Par arrêt du Conseil du 2 juin 1739, la tenue autorisée est de 32 pouces entre avril et octobre et de 24 pouces entre octobre et avril. La plupart des bateaux de la Loire sont pourvus d'une bourde, longue perche ferrée servant à bournoyer en mortes-eaux : le batelier va-et-vient sur la longueur de son bateau, pesant ce-faisant sur la bourde et s'appuyant sur le lit de la rivière, poussant ainsi son bateau. Une fois livré dans les principaux greniers à sel riverains, il est réparti dans les greniers environnants. Monique Merlet, « Le péage de la Cloison d’Angers (XVe-XVIIIe siècle) » dans, Charles Perronin, « Les gens de rivière dans le bassin ligérien : formation, effectifs, hiérarchisation, localisation, comportements et style de vie », dans, Abel Poitrineau, « La production du transport par eau. La réprobation générale est d'autant plus forte dans les provinces viticoles, qui doivent, chaque année, compléter ailleurs leurs réserves de bleds et sont provoqués par les nombreux transits de céréales. Ils servent au transport de marchandises, vin, ou autres productions ag… Gabarres et auriers sont munies d'un piautre (type de gouvernail triangulaire), et leur proue (l'avant) est en bec de flûte. Un autre encore, ayant perdu un de ses bateaux sur un écueil près de Sully-sur-Loire en 1787, met un mois pour aller de Sully à la Charité. En amont, le bateau pouvait rejoindre Nevers en deux jours supplémentaires. Les bateaux de Loire sont légers et effilés pour remonter le courant. Les berrichons étaient des bateaux étroits (2,30 m à 2,60 m, sur 24 à 27,50 m de long) conçus pour les écluses de petit gabarit du canal de Berry. Auvergnates, rambertes, roannaises ou autres, tous les types de sapines sont des bateaux en sapin, en forme de caisse allongée, longs (20 à 25 m) et étroits (environ 3,2 m au fond), bas sur l'eau, et de très faible tirant : approximativement 70 cm à pleine charge, 25 cm à vide.