Comme après un cadavre un chœur de vermisseaux » Sont-elles laides ? Car le poète aime la beauté dans ce qu’elle a d’ambigu, de rebutant même : « Je m’avance à l’attaque, et je grimpe aux assauts, Vous étiez venus au rendez-vous C'était vous déjà et le cÅur nu Un livre incontournable pour les alchimistes en herbe et les autres : « quatre traités d’alchimie expliqués par la chimie de leur temps » de Jules Mérias et Laurent Philippe (éditions Gutemberg Reprint, 2018) Articles 2018. L'alchimie poétique d'Alejandro Jodorowsky Le alchemical poetry of Alejandro Jodorowksy "Poesía, alumbrarás mi camino como una mariposa que arde". En choisissant « Un mendiant » au livre V Des Contemplations (1856), Hugo se met « En Marche » et réhabilite à son contacte un « résidu » de l’humanité. Le sang vital se traduit dans ce morceau de chair ensanglantée en antithèse avec l’évocation de la mort et ses froides nuances : « Et tout cela refroidit lentement à la nuit, à la mort. Ce poème est tout à la fois une adresse et un reproche ; y affleurent les sentiments mêlés d’attirance et de répulsion de l’amant-poète. En proposant aux classes de premières un parcours sur l’alchimie poétique, les nouveaux programmes se réfèrent bien sûr à la relation bien particulière que Baudelaire entretient avec sa ville, avec son Paris, son « vice vénérable étalé dans la soie », Paris sa « très belle », sa « charmante » qu’il interpelle dans l’« Ébauche d’un épilogue pour la deuxième édition des Fleurs du Mal » en 1861. Du plus loin qu'il m'en souvienne Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Baudelaire, le poète alchimiste. Et j'ai posé mes bagages LES MÉTAUX; ALLIAGES étudiés pour leur point de fusion connu. Il l’invite près de son feu créateur, et à la chaleur de l’âtre, de « la chaude fournaise », ses mots l’accueillant, le mendiant se métamorphose. En conclusion, on voit que Senghor chante la femme africaine comme une beauté sensuelle, mais aussi comme un emblème qui symbolise la culture africaine. I- Inverse la tradition poétique: célèbre le laid – un beau tableau: décor bucolique (lexique mélioratif, hyperboles) qui contraste avec le cadavre repoussant (oxymores, antithèses), - comparaison de la … L'alchimie poétique : Baudelaire invite le lecteur à voir au-delà des apparences. Le cœur se « brise » parfois, comme dans « Automne », et le sujet éclate avec lui. J’aime beaucoup la manière d’illustrer Baudelaire qui à mon sens parle essentiellement par images. Descriptif simplifié. Tableaux parisiens, les Fleurs du mal de Baudelaire au programme du bac de français 2021 - Commentaires littéraires et linéaires. tout ce que je sens ! Alchimie poétique : la boue et l’or (1re). Et j'ai tourné bien des pages Première > Alchimie poétique : la boue et l'or > Baudelaire, l'alchimiste maudit Document envoyé le 17-06-2020 par Cervin Froment Séquence sur Les Fleurs du mal (ici pour les 1ère ST) : deux lectures analytiques de poèmes, de la grammaire, de la récitation, premiers pas sur les épreuves de contraction et essai. Baudelaire y remémore à son amante, sa beauté, à son « âme » un spectacle contrasté : « Le soleil rayonnait sur cette pourriture ». Chaïm Soutine, « Carcasse de bœuf », vers 1925. ► La beauté des objets méprisés, une poésie de la modestie sublimée. Il en eut fallu bien d'autres Femme nue, femme obscure, Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche, Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est, 10 Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur, Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée, Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali. ► Au cœur de la Beauté, les traces du macabre et du morbide. • Le « je » poétique se trouve alors pris dans ce flux, comme il le constate lui-même, toujours dans « Marie » : Des soldats passent et que n'ai-je Un cœur à moi ce cœur changeant Changeant et puis encor que sais-je. Poème 24, « Spleen et idéal », Fleurs du Mal (1857). En écho à ces toiles, on fera lire comme une sorte de troisième réécriture du motif de la viande à l’étalage « Le morceau de viande », de Francis Ponge, tiré de son recueil Le parti pris des choses (1942). J'avais fini mon voyage Que quelques mauvais apôtres Verlaine "Chanson d'automne") : "en automne" (v. 1), "cet automne" (v. 6), "l'automne" (v. 15) = jeux des rimes associent cette saison au poison : "s'empoisonnent" (v. 3), "s'empoisonne"' (v. 7) et à la fin de l'amour "abandonnent" (v. 14), - scène champêtre en demi-teinte : les vaches "lentement s'empoisonnent" (v. 3) ; arrivée joyeuse des enfants : "avec fracas" (v. 8), "vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica" (v. 9) = mouvement et bruit qui tranchent avec la lenteur des vaches ; MAIS colchique = rappel du temps qui passe, du destin : comparaison "comme des mères / Filles de leurs filles" (v. 10-11) = allusion à l'amour maternel, mais aussi à la succession inévitable des générations (=> vie qui ne dure qu'un temps), - empoisonnement doux et lent, indolore : assonance "an" : "paissant" / "lentement" / "s'empoisonnent" (v. 2-3), "lentement" (v. 7), "lentes et meuglant" (v. 14), "abandonnent" (v. 14) = exprime la lenteur (+ participes présents "paissant" et "meuglant" et répétition "lentement" (v. 3) et "lentes" (v. 14)), l'empoisonnement est progressif + absence de ponctuation = le temps qui coule, - fatalité = retour presque obsessionnel de cette identification femme/colchique = occupe tout l'esprit du poète : répétition mot-outil "comme" (v. 5-6, v. 10, v. 12) + "pour toujours" (v. 15) = fin définitive de cet amour poison qui a été entièrement consommé/consumé, - colchique = fleur (motif commun du poème d'amour) particulière (belle mais toxique), permet d'évoquer de façon originale une histoire d'amour malheureuse - lyrisme retenu : pas de grandes effusions de sentiments - réseaux de métaphores et de comparaison = association subtile entre les différents éléments du poème, - amour-poison = largement décrit par Baudelaire : titre évocateur Fleurs du mal, par exemple à travers le parfum ("Parfum exotique", "la Chevelure"). Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. en quoi le colchique symbolise-t-il une vision personnelle de l'amour ? Me gelait au cou Il transforme peu à peu la mendiante en reine de roman. L. S. Senghor est un poète du XXe siècle, connu pour sa carrière d'homme politique en tant que président du Sénégal, et d'homme littéraire, défenseur de la "négritude" avec Aimé Césaire. Il mâa dit: «Cette nuit, jâai rêvé. Si depuis, j'ai dit "je t'aime" - attention portée sur la moindre activité / le moindre mouvement / le moindre bruit : le robinet "couler la fontaine" (v. 8), "les clefs qu'il fait tinter" (v. 9), "une mouche (...) parcourt" (v. 15-16), - routine ininterrompue et interminable : "Chaque matin je me promène" (v. 2, 6) : évocation de la répétition ("chaque" + présent d'habitude) = même la sortie dans la cour n'est pas un moment de liberté, - tout tourne en rond : "Tournons tournons tournons toujours" (v. 3) = répétition ; emploi de l'impératif => obligation, mouvements contraints par l'étroitesse de la cellule (=cage) + répétition des mêmes vers (v. 1-2 et 5-6, v. 7-8 et 11-12) + rimes embrassées = poète étouffé, - folie qui menace le poète : "ma débile raison et ce désespoir qui la gagne" (v. 19-20) = il se sent faible mentalement, a l'impression d'être vaincu par les pensées négatives, - ouïe tendue à l'affût du moindre bruit : "Dans la cellule dâà côté / On y fait couler la fontaine" (v. 7-8 et 11-12) = un autre détenu non identifié "on", qui accompagne malgré lui le poète dans sa solitude, - allusion à la vie qui unit les prisonniers : "Et tous ces pauvres cÅurs battant dans la prison" (v. 17) : toujours pas d'identité, mais l'évocation de l'autre est moins neutre = adjectif "pauvres" (= empathie) + image du cÅur = la vie et l'amour => un lien se crée, au moins dans l'esprit du poète, entre les prisonniers ; collectivité soudée par quelque chose de vivant, - prière adressée à l'amour : "LâAmour qui mâaccompagne / Prends en pitié surtout ma débile raison / Et ce désespoir qui la gagne" (v. 18-20) : allégorie (personnification d'une idée abstraite) de l'amour + adresse directe à l'impératif "prends" = supplication - SOS, - écriture évoquée : "Une mouche sur le papier à pas menus / Parcourt mes lignes inégales" (v. 15-16) = éléments qui font référence au matériel d'écriture "papier", "lignes" - seule fois où il n'est pas question d'une action répétitive : "inégales" = au contraire, pas de régularité, pas de monotonie => rupture de l'ennui et de la routine, - le témoignage d'une expérience = confinement, routine, risque de folie rapportés par les mots et rendus par la forme du poème : absence de ponctuation (écoulement du temps monotone, sans rythme), répétitions des vers, répétitions des termes, rimes embrassées = éléments qui font revivre au lecteur la réalité vécue, + ouvertures possibles : partage de sentiments de déprime dans la poésie comme dans les Fleurs du Mal de Baudelaire / poésie qui fait sens chez Apollinaire : voir les Calligrammes / combat contre la folie par une activité qui stimule l'esprit (l'écriture chez Apollinaire) : voir aussi le Joueur d'échecs de S. Zweig (le héros est prisonnier des nazis et parvient à ne pas devenir fou en volant un manuel d''échecs et en rejouant les parties dans sa tête), "Accumulation de savoirs n'instruit guère" Héraclite, "Mieux vaut tête bien faite que tête bien pleine" Rabelais, - 1861 : deuxième édition modifiée des Fleurs du Mal, - 1867 : mort de Baudelaire (paralysie et aphasie), - coup dâÃtat de Napoléon qui se proclame empereur (=, - réaction de Baudelaire : pessimisme, pense que les mouvements populaires ne sont pas efficaces, - méfiance et scepticisme de Baudelaire face à la technologie, - présentation : poème extrait des Fleurs du Mal, première partie "Spleen et Idéal", centré sur un animal familier qui fait l'objet de plusieurs poèmes : le chat / forme poétique : sonnet (2 quatrains, 2 tercets), rimes embrassées. Jâavais ta chevelure autour de mon cou. Il est aussi amené à constater comment l’art pictural par ses procédés propres dépasse l’objet représenté, comment l’artiste émaille le monde. La poésie française constitue une partie importante de la littérature française depuis les origines de la langue à l’époque carolingienne jusqu’à aujourd’hui. 2. Un parcours associé – Dans la lignée de « peinture à corps ouverts », Francis Bacon, réécriture de Soutine, une interprétation du thème : Figure with Meat (1954, Institut d’art de Chicago). - ennui désespérant, qui attaque le moral du poète : " Que je mâennuie entre ces murs tout nus / Et peints de couleurs pâles" (v. 13-14) = forme exclamative (malgré absence de ponctuation). – « Les Aveugles », poème 92, « Tableaux parisiens ». Le commentaire: Jacques Réda, la Bicyclette. J'allais le cÅur fou « à LA SANTà », G. Apollinaire, Alcools, 1913, Que je mâennuie entre ces murs tout nus, Et tous ces pauvres cÅurs battant dans la prison, Prends en pitié surtout ma débile raison. C'est « l'alchimie » de la poésie. C’est une nouvelle invitation au voyage. Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal / « Alchimie poétique : la boue et l’or » Charles Baudelaire et Les Fleurs du Mal Les essentiels sur la toile. B. Transfiguration par la parole poétique : • Voir les expressions « Au lieu de » v.13, « En place de » v.17 et l’utilisation du subjonctif de souhait dans les strophes 6 et 7. Si tu pouvais savoir tout ce que je vois ! De la réalité au rêve et d’un rêve à l’autre, le même mot a subi les métamorphoses de l’alchimie poétique. Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures ; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où lâespace est plus bleu et plus profond, où lâatmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine. Le contraste de clair-obscur évoque les zones claires et celles d’ombre chères à Rembrandt : « Des feux sombres ou clairs rougeoient ». Du temps des premières peines En quoi l'expérience carcérale peut-elle être une source d'inspiration poétique ? Qui menait vers vous Du plus loin, du premier rendez-vous Dans lâocéan de ta chevelure, jâentrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, dâhommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse lâéternelle chaleur. – Texte 2. C’est un recueil datant de 1967 dans lequel le poète explore un monde peuplé de petites gens, des « Pauvres Gens », parlant « de la vie des porcs et de leur mort », jouant de la rime interne et des échos que crée en nous l’évocation d’objets prosaïques et simples ; c’est un art poétique de la modestie, de l’humilité rendue magnifique par le pouvoir libérateur des sons. Nos deux cÅurs seront deux vastes flambeaux, Et mes guerriers de passage L’alchimie … - image du coup de foudre "Et ta beauté me foudroie en plein cÅur, comme l'éclair d'un aigle" (v. 6) ; = logique avec le paysage décrit (montagne haute et désertique) => image classique du coup de foudre renouvelé par le cadre africain, = vision de la femme noire avec des yeux d'adulte = actualité du poète, toujours valable au moment où il écrit, - mise en valeur de la couleur noire : "sombres extases du vin noir" (v. 8), ", les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau" (v. 14), "les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire" (v. 15) = association du noir et de la richesse, couleur chaude qui convient aux bijoux, "se moire" =, => peau = étoffe somptueuse qui reflète la lumière (comme du velours), => battement du cÅur ou du tamtam / rythme africain (qui s'oppose aux règles occidentales de la poésie classique = nombre de syllabes, rimes, etc. METAUX ALLIAGES. Tableau de correspondance des échelles thermométriques. Lors, j'avais quinze ans, à peine Dès lors, on pourra montrer aux élèves quelle affinité particulière le poète moderne et contemporain entretient avec les marginaux désolés et esseulés. En quoi la prison et la poésie deviennent-elles indissociables dans ce texte ? "plonger dans tes beaux yeux" (v. 3) = mer (élément présent dans les FdM), "mêlés de métal et d'agate" (v. 4) = éléments précieux mais froids (= voir le poème "la Beauté" = beauté froide des statues), = alternance je/tu : "mon beau chat" (v. 1), "mon cÅur amoureux" (v. 1) / "tes griffes" (v. 2), "tes beaux yeux" (v. 3), "à loisir" (v. 5), "plaisir" (v. 7) = deux mots mis en valeur, évocation des griffes : "retiens les griffes de ta patte" (v. 2), Deuxième partie : analogie entre le chat et la femme, suite de la phrase commencée au début de la deuxième strophe, "son regard" (v. 9), "profond" (v. 11) = renvoie à la métaphore v. 3 ("plonger dans tes beaux yeux") + "froid" (v. 11) = renvoie à "métal" (v. 4) +, analogie entre le regard du chat et celui de la femme, regard aussi aiguisé que les griffes du chat, (coup(e) / et / fend / comm(e) / un / dard) = fait entendre ce côté tranchant ; femme plus dangereuse que le chat "aimable bête" (v. 10), - dans le dernier tercet, il s'agit bien de la femme : "pieds" (v. 12) (alors qu'on avait "patte" v. 2), fusion corporelle entre la femme et le chat, une aura qui entoure cette femme, qui la rend mystérieuse, mouvante, mouvement qui glisse, fluide, comme un corps qui danse/hypnotise, "dangereux parfum" (v. 13), "corps brun" (v. 14), figure ambivalente (= à double sens) du chat, - peut-être Jeanne Duval (première amante de Baudelaire, femme métisse). L’alchimie et les origines de la vie (Alchemy and life origin) Articles 2017 Problématiques possibles : en quoi l'expérience carcérale est-ici rendue par la poésie ? L. S. Senghor est un poète du XXe siècle, connu pour sa carrière d'homme politique en tant que président du Sénégal, et d'homme littéraire, défenseur de la "négritude" avec Aimé Césaire. Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères. idée de folie, de mouvement incontrôlable, qui fait comprendre que le véritable sujet du poème = femme aimée, couleur du colchique / couleur des paupières (et non de l'iris), - "ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne" (v. 7) =, les yeux sont empoisonnés comme les colchiques, et que l'amour du poète pour cette femme est mortel, : "vénéneux mais joli" (v. 1), "ce grand pré mal fleuri" (v. 15) =, mouvement et bruit qui tranchent avec la lenteur des vaches ; MAIS colchique = rappel du temps qui passe, du destin, "comme des mères / Filles de leurs filles" (v. 10-11) = allusion à l'amour maternel, mais aussi à la succession inévitable des générations (=> vie qui ne dure qu'un temps), "an" : "paissant" / "lentement" / "s'empoisonnent" (v. 2-3), "lentement" (v. 7), "lentes et meuglant" (v. 14), "abandonnent" (v. 14) = exprime la lenteur (+ participes présents "paissant" et "meuglant" et répétition "lentement" (v. 3) et "lentes" (v. 14)), l'empoisonnement est progressif +, retour presque obsessionnel de cette identification femme/colchique = occupe tout l'esprit du poète, mot-outil "comme" (v. 5-6, v. 10, v. 12) + "pour toujours" (v. 15) = fin définitive de cet amour poison qui a été entièrement consommé/consumé, colchique = fleur (motif commun du poème d'amour) particulière (belle mais toxique), permet d'évoquer de façon originale une histoire d'amour malheureuse -. Et ta beauté me foudroie en plein cÅur, comme l'éclair d'un aigle - annonce du plan : 1) mise en valeur du chat 2) du chat à la femme aimée, Première partie : mise en valeur du chat, "beau" (v. 1 ; 3), "dos élastique" (v. 6), "corps électrique" (v. 8). Il communique les souvenirs de son incarcération dans le poème « à la Santé », publié dans le recueil Alcools en 1913. Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Ce premier sourire de vous Dans cette copie, le principal défaut est l'éparpillement du plan : il faut faire moins de sous-parties. - problématique : en quoi ce poème n'est-il pas seulement l'éloge du chat ? Histoire des arts Et la beauté » (Ibid.). Femme nue, femme noire Une sorte de pensée magique, … ». alexandrins et en rimes suivies, Baudelaire met en œuvre la fameuse alchimie poétique pour « extraire la beauté du mal ». Charles Baudelaire sur poetes.com Le site est suffisamment riche pour pouvoir imaginer d’organiser une séance de travail, individuelle ou en groupe, en classe ou à la maison, à partir de la page Web consacrée à Baudelaire. ... et d'homme littéraire, défenseur de la "négritude" avec Aimé Césaire. Femme nue, femme noire (écoulement du temps monotone, sans rythme), répétitions des vers, répétitions des termes, rimes embrassées, éléments qui font revivre au lecteur la réalité vécue. Merci beaucoup pour ce travail éclairant ! Et voilà qu'au cÅur de lâÃté et de Midi, ), => "bouche qui fais lyrique ma bouche" (v. 8) = femme noire : Muse du poète, inspiratrice, effet d'écho rendu par la, du nom "bouche" + adjectif "lyrique" = référence à la poésie des émotions personnelles, => "à l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux" (v. 16) = on retrouve l'élément de l'ombre (voir v. 3) = figure protectrice comme la mère pendant l'enfance +, avec les yeux) => s'oppose à la noirceur de l'angoisse : femme noire offre un réconfort et de l'espoir au poète, - fonction classique du poète = rendre les choses éternelles grâce à leur poésie : ". Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous. Au début de chaque sous-partie, avant d'évoquer les procédés, il faut exprimer l'idée principale. L'ombre de mes amours anciennes Tableau des densités de quelques corps solides. L'empereur du sale du 19è siècle s'appelle Charles Baudelaire ! Il transforme peu à peu la mendiante en reine de roman. Le poète donne à voir ce changement par le prisme de la poésie. Mais en justifiant sa réponse par des éléments d’analyse des tableaux concernant leur composition et leur réalisation, il tente un jugement dépassant sa pure subjectivité. Et pour une larme » (Ibid.). Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs. – « Un voyage à Cythère », Les Fleurs du Mal. Ici même, vous en souvenez-vous? Le parcours associé à l’étude des poèmes des Fleurs du Mal s’intitule « Alchimie poétique : la boue et l’or » et interroge nécessairement le rôle de l’artiste alchimiste qui pose son regard sur les rebuts du monde, sur « une charogne » ou sur « une mendiante rousse » dans le poème 88 des« Tableaux parisiens » (Fleurs du Mal, 1857) : son « haillon trop court » devient « un superbe habit de cour », la pauvresse est la muse du poète, le modèle qui enrichit son art. EAF 2021 « Alchimie poétique : la boue et l’or » Bac général et … Dans la boue se trouve l’or. Pourquoi ? - champ lexical du poison : "vénéneux" (v. 1), "s'empoisonnent" (v. 3), "s'empoisonne" (v. 7), - couleur sombre et inquiétante : "couleur de cerne et de lilas" (v. 4), "violâtres" (v. 6), - violence : "comme les fleurs battent au vent dément" (v. 12) = idée de folie, de mouvement incontrôlable, analogies par une suite de comparaisons et de métaphores, - yeux : "tes yeux sont comme cette fleur-là " (v. 5) = comparaison qui fait comprendre que le véritable sujet du poème = femme aimée, - "violâtres comme leur cerne et comme cet automne" (v. 6) = couleur du colchique / couleur des paupières (et non de l'iris), - "ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne" (v. 7) = métaphore qui fait comprendre que les yeux sont empoisonnés comme les colchiques, et que l'amour du poète pour cette femme est mortel (comme le colchique est mortel pour les vaches : "tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent / Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne" v. 14-15), - contrastes : "vénéneux mais joli" (v. 1), "ce grand pré mal fleuri" (v. 15) = symbolisent l'amour => qui pourrait être heureux, ou qui a l'air d'être heureux, mais qui apporte la douleur, la souffrance, le malheur (comme le colchique), - insistance sur automne = fin des beaux jours, tristesse (souvent chantée par les poètes, par ex. Absence d'occupation = visible sur les murs (pas de motifs, pas de couleurs). attention portée sur la moindre activité / le moindre mouvement / le moindre bruit, ) = même la sortie dans la cour n'est pas un moment de liberté, => obligation, mouvements contraints par l'étroitesse de la cellule (=cage) +, ouïe tendue à l'affût du moindre bruit, On y fait couler la fontaine" (v. 7-8 et 11-12) = un autre détenu non identifié "on", qui accompagne malgré lui le poète dans sa solitude, allusion à la vie qui unit les prisonniers, Prends en pitié surtout ma débile raison /.